Conseil municipal du 29 janvier 2021 – intervention de Jérôme Bub
Monsieur le Maire, chers collègues,
Il est bien difficile de faire une prévision budgétaire en cette période si floue, à moins d’être devin. C’est peut-être pour cela que nous trouvons que ces orientations manquent de netteté et de projets bien précis.
Ce que nous voyons bien, c’est que depuis 2014 plus de 800 000 € d’économie ont été faits sur le personnel et 400 000 € sur les associations.
Quels services pour la population et quel service public ont été affectés ? Concrètement cela entraîne des enfants sans ATSEM à l’école maternelle Marie Curie par exemple.
Pour ce qui est de la politique des Ressources Humaines : au 31 décembre 2020, la Ville de Grigny comptait l’équivalent de 136,59 ETP (équivalent temps plein), et ses effectifs étaient composés de 107 titulaires et 62 contractuels (dont 4 apprentis). Plus de la moitié des agents sont contractuels et donc sous un statut non protégé. Lors des recrutement M. le maire vous ne trouvez pas de profils correspondant aux besoins dans les agents de la fonctions territoriales ou est-ce plutôt un choix de recruter des non-titulaires en CDD ? Ce sont sans doute je vous cite « les efforts d’efficience ». Les fonctionnaires apprécieront.
Parlons un peu de la dette. Si on est sorti des emprunts toxiques dès 2015, ce qui est une bonne chose, aujourd’hui ce n’est plus temps de thésauriser
C’est quand la ville de demain ? Il va y avoir des emprunts, pour un projet « cœur de ville » qu’on ne connait pas et on se demande bien ce qui va sortir du chapeau.
Enfin sous-estimer les recettes et surestimer les dépenses, serrer la vis et faire des économies permet de montrer des résultats positifs : mais pour quoi prévoir des excédents ?
À quoi servent ces excédents énormes ? Il n’y a pas ici d’actionnaires à rémunérer, plutôt des services à assurer pour les grignerots.
Notre groupe PREND ACTE que la débat a eu lieu.
Seul le prononcé fait foi.