Tribune parue dans le Grigny magazine de novembre 2020
La deuxième vague du covid-19 est là et nous subissons actuellement un couvre-feu sur l’ensemble de la Métropole du Grand Lyon. Les évènements prévus, les sorties préparées, les soirées attendues… tout est reporté, repoussé, voire annulé. La période n’est pas propice aux projets… et pourtant !
Pourtant des projets il y en a tant ! Une nouvelle zone économique à la Rotonde, des classes de neige ou de mer, un pôle intergénérationnel, un RER sud, des pistes cyclables… des projets portés par la liste de la majorité actuelle en 2014 qui n’ont pas encore éclot 6 ans plus tard.
Des projets, des promesses, il y en a toujours lors des campagnes électorales… et lorsqu’on en fait un bilan, on est souvent loin du compte. On veut toujours y croire, surtout lorsque c’est aussi simple et beau que « croire en l’école » par exemple. Mais quand on supprime çà et là du temps de travail d’ATSEM dans nos écoles, à quelle école doit-on croire ? Quand on nous dit qu’on va « cesser le tout béton », toujours en 2014 et qu’on voit 6 ans plus tard la moindre parcelle de jardin se transformer en habitations… qui croire aujourd’hui ?
La crise de confiance avec le monde politique ne pourra pas se résoudre avec de nouvelles promesses, tout aussi vides de sens qu’irréalistes.
Nous ne vous en ferons pas. Pourtant nous avons plus que jamais besoin de croire en de jours meilleurs. Sans espoir nous ne sortirons pas d’une crise aussi forte que celle que nous vivons depuis le printemps dernier. Le monde d’avant ne survivra pas et ne doit pas survivre. Ce sont les jeunes générations que nous devons écouter aujourd’hui. Nous devons aller de l’avant.
C’est pour cette raison que la priorité de nos dirigeants doit être aujourd’hui l’enseignement et l’éducation. L’investissement dans les écoles et auprès des éducateurs, associatifs comme institutionnels, doit être renforcé. Nous devons écouter la jeunesse qui a tant à nous apprendre.