Tribune parue dans le Grigny magazine d’octobre 2020
Le dialogue, l’échange : deux concepts primordiaux pour avancer en bonne intelligence et dans l’intérêt de la collectivité.
Malheureusement, ces deux notions semblent étrangères à la majorité actuelle qui préfère décider seule avant d’exposer et d’imposer ses propres décisions à la population.
L’achat du fond de commerce de l’Espace Rencontre de la place Jean Jaurès en est un exemple parfait. Qu’en sera-t-il de ce lieu ? La population a-t-elle été consultée pour l’avenir de son centre-ville, abandonné depuis tant d’années et dans lequel la convivialité meurt à petit feu ? Y aura t-il un appel à projet auprès des associations grignerottes ou le maire a-t-il déjà tout orchestré ?
Il en est de même sur le fait de renommer une route départementale, en l’occurrence la RD386, en avenue Jacques Chirac. Est-ce que les riverains ont été consultés ? Il nous semblait bien plus pertinent de donner un nom de femme, dans une ville qui n’en compte qu’une.
D’une manière plus générale, nous, élu·es d’opposition, nous interrogeons et nous inquiétons de la place laissée à la minorité et donc aux personnes que nous représentons et qui nous ont fait confiance lors du dernier scrutin.
M. le Maire a pris la mauvaise habitude de ne pas réunir les commissions municipales, ne nous laissant donc aucune place pour faire des propositions ou avoir des initiatives. Notre marge de manœuvre est écrasée par l’exécutif, qui décide de tout avant de présenter cela en Conseil Municipal. Le débat de fond n’a aucune place. Étonnant quand on se rappelle les déclarations de campagne de Monsieur le maire, qui disait vouloir œuvrer pour toutes les grignerottes et tous les grignerots.
Il est grand temps que tout le monde puisse avoir la possibilité d’apporter sa contribution au bien-être de Grigny. Nous ne demandons que ça, plutôt que d’être traités en « ennemis » dans des attaques dignes des cours d’école.